LA CHRONIQUE – Intimes, douloureuses, heureuses, les relations familiales sont la ligne directrice du premier livre de la Béninoise Cyra Padonou. L’ouvrage intitulé Un fruit de l’arbre a été présenté au public le 16 octobre 2021 à Abomey- Calavi.
L’idée de publier un livre sur la famille a pris Cyra Yvette Padonou Séké depuis 2003. Mais c’est en 2021 que le bébé livresque, pensé il y a dix – huit ans vit le jour : Un fruit de l’arbre, première expérience d’auteur de la Directrice exécutive de l’ONG Love Power.
Comme la Tunisienne Gisèle Halimi qui publie en 1988 Le lait de l’oranger et en 1999, Fritna, Cyra Yvette Padonou Séké retrace dans son ouvrage une bonne partie de son enfance dans une famille où très tôt, elle s’était retrouvée à accomplir précocement « ses devoirs d’aînesse ». Dans cette œuvre autobiographique, elle décrit pleinement et, ce avec des techniques de narration rétrospectives ses relations avec les membres de sa famille, notamment, avec son géniteur qu’elle a symbolisé par l’arbre dont elle est le fruit.
Un fruit de l’arbre. Le titre en lui – même est une personnification qui propose au lecteur une randonnée dans le noyau familial d’où part la construction de la société. Avec cette publication, l’auteure béninoise rejoint la Sud – Coréenne Mia Yun qui, dans son roman Les âmes des enfants endormis, fait lire un beau récit qui montre que la famille « on n’en a qu’une ». On ne la choisit pas, elle reste sacrée avec ses émotions et ses tensions. Un fruit de l’arbre partage également la position de la Belge Nathalie Skowronek sur le lien familial, ceci dans son roman Un monde sur mesure.