Une initiative piratée. Un événement volé. C’est ce que l’institut français de Douala s’apprête à accueillir le 29 mars prochain.
Alors que Carmen Toudonou, Ecrivaine béninoise et Promotrice du concours Miss littérature continue de travailler avec ses partenaires camerounais Raoul Djiméli et Fernando Deuméga pour ouvrir dès 2020 la participation dudit concours, désormais une manifestation sous – régionale, au Cameroun, il est miraculeusement apparu une annonce invitant les jeunes dames de Douala à un casting pour la 1re édition de Miss littérature.
Le logo accompagnant le fameux communiqué est une pure reproduction frauduleuse du symbole graphique, représentant officiellement Miss littérature, depuis 2016 où l’événement est porté sur les fonts baptismaux. Il est créé par le graphiste béninois Alexandre Kossoko.
En clair, le projet Miss littérature Cameroun est une initiative frauduleuse. Et c’est cet événement que l’institut français du Cameroun, antenne de Douala s’apprête à accueillir.
Pour rappel, Miss Littérature, cette noble idée est de l’Ecrivaine béninoise Carmen Toudonou. Elle l’a officiellement lancé en 2016. L’événement a déjà connu deux éditions 100% nationales. Pour la 3ème dont la grande finale est prévue pour le 27 juillet 2019, il s’ouvre à trois pays de la sous – région : le Niger, la Côte d’Ivoire et le Togo et devient désormais une biennale.
Le Burkina Faso, le Congo , le Cameroun et la Guinée Conakry les rejoindront en 2021, pour le compte de la 4èmeédition, a annoncé Carmen Toudonou, le mardi 29 janvier 2019 au cours d’une conférence de presse qu’elle a donnée à Porto- Novo, la capitale du Bénin.
Esckil AGBO