Interview/ Armand Esso : « Haïr l’horreur trace l’atrocité de l’homme en 60 poèmes »

Interview/ Armand Esso :  «  Haïr l’horreur  trace l’atrocité de l’homme en 60 poèmes »

Armand Esso  est un poète togolais. Courant 2018, il a mis  sur le marché du livre deux recueils de poèmes. Le premier est intitulé Sur les murs du monde, paru aux éditions Awoudy et le deuxième,   Haïr l’horreur, publié chez  Agau Editions.  C’est ce  dernier  qui fait l’objet de notre entrevue de cette semaine.

Interview 


Radio Beninlivres : Haïr l’horreur est votre dernier  livre, paru chez Agau Editions. Veuillez – nous le  présenter brièvement.

Armand Esso : Haïr l’horreur comme l’indique l’intitulé du recueil, trace l’atrocité de l’homme en ce temps contemporain. La maturité de l’homme moderne a dépassé la limite de l’humanisme. Coincé dans une tare immonde, l’humanité sombre dans tous les vices. Et pour montrer au monde, ces bassesses jonchées de vicissitudes, j’ai dû prendre la plume pour dénoncer et crier aussi fort que possible pour  me faire entendre. Ceux qui ont logé leur conscience dans leurs oreilles entendront sûrement.

 Quelles formes  de poésie avez-vous adopté dans l’ouvrage et au total, combien de poèmes comporte – t-  il?

 L’ouvrage est composé de 126 pages dont 60 poèmes. Et pour le rendre lyrique, j’ai utilisé parfois des rimes plates, croisées, embrassées mais surtout les rimes libres pour exprimer sans limite, dans un style non hermétique, ma désolation dans un monde moisi et pervers comme le nôtre.

 Quels sont les thèmes développés?

Parlant justement des thèmes développés, je dirai que, Haïr l’horreur porte des traces de haines et de déboires notamment la ruine, les complaintes, le désespoir, le mystère, l’abomination, la destruction…Et pour lancer un appel, il y a également un autre  épisode comme une interpellation où j’ai abordé les thématiques comme la liberté, la paix, la grâce…

Quel  serait l’effet de l’ouvrage  sur le lecteur?

Un discernement sans précédent qui lui fera changer de mentalité en sauvegardant la paix qui est loin d’être une simple expression.

Votre mot de la fin.

L’écrivain engagé n’a pas de mots de fin si sa plume est toujours vivante mais comme vous me le demander, je m’offre cette aubaine pour saluer votre initiative.  Votre plateforme Radio #Beninlivres fait renaître un espoir ineffable quand il s’agit surtout de la promotion des auteurs en particulier et du livre en général.  Dans la globalité de mes sens, retenons que le livre est le soleil de l’humanité. Quant à la vie, elle n’aura pas de sens quand la paix ne gouverne pas nos gestes.

Réalisation : Esckil AGBO