La Guinée Conakry se veut capitale du livre d’Afrique

La Guinée Conakry se veut capitale du livre d’Afrique

La Guinée s’apprête à  porter l’un des plus grands événements littéraires d’Afrique. Les Rencontres Internationales du Livre d’Afrique. L’atelier de restitution de l’étude de  sa faisabilité,  a réuni  dans le cadre la 11ème édition de 72 h du livre de Conakry, le mardi  23 avril 2019 plusieurs professionnels des métiers du livre.


Les Rencontres Internationales du Livre d’Afrique de Conakry est un projet porté par la Guinée et soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Lors de la première journée de la 11ème édition des 72h du livre de Conakry,   –  tenue du 23 au 25 avril 2019, plusieurs professionnels d’Afrique et d’ailleurs ont réfléchi, au cours d’un atelier sur sa faisabilité.

L’idée d’initier dans la capitale guinéenne cet événement est née  lors du lancement, de Conakry, Capitale Mondiale du Livre, le   23 avril 2017. A cette occasion, la représentante de l’OIF,  Youma Fall, avait  suggéré au Président guinéen d’aider les professionnels du livre  à faire de Conakry, la capitale du livre d’Afrique.

Deux ans, après avoir exprimé ce vœu,  Mme Youma Fall, appuyée de  Nathalie Philippe de l’Agence de Communication More Than Words,  exposent aux professionnels de la chaîne du livre les résultats des réflexions qu’elles ont portées sur la  faisabilité de ce rêve, laquelle,  pour elles, serait le marché panafricain du Livre à Conakry.

« Nous avions pensé qu’il était possible de faire de Conakry, la ville par excellence du livre en Afrique, un peu comme Ouagadougou (Burkina Faso) l’est pour le Cinéma ; Abidjan (Côte d’Ivoire) pour les arts du spectacle … Nous avions alors reçu l’accord du Président afin de réfléchir dans ce sens. Ce travail, nous l’avons enclenché depuis et nous avons bien avancé. Il s’agit de vous présenter les résultats de nos réflexions pour recueillir vos avis afin de présenter un projet bien structuré que portera la Guinée au niveau de l’OIF », laisse  entendre Mme Fall.

De la présentation des exposantes, on retient  que ce marché pourrait s’appeler Les Rencontres Internationales du livre d’Afrique à Conakry (RILAC) et pourrait se tenir tous les deux ans, réunissant l’ensemble des professionnels du secteur du livre  d’Afrique et du monde. Les activités de  l’évènement seront des expositions, des dédicaces, un Prix littéraires, des formations et des rencontres.

Doit-on parler de Rencontres, de salon ou de marché ? La Guinée à elle seule peut-elle faire évoluer le projet ? L’évènement doit-il être panafricain ou s’ouvrir ? Quelles places pour les langues nationales africaines ? Ce sont autant de questions ou contributions des professionnels permettant une meilleure compréhension.  Plusieurs intervenants dont Lamazone Wassawaney des Editions Camé-Lion installée à Ouagadougou et l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal tous présents à cet atelier, ont approuvé à l’unanimité cette initiative et mieux ont fait de remarquables suggestions  qui seront prises en compte dans le document qui sera transmis au gouvernement guinéen qui devra se charger de porter l’initiative au niveau de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

                   Mariette HOUNKONNOU, avril 2019 ©Beninlivres