Parole aux lecteurs / Césaire Houindo : : « Oraisons pour un vivant ou le roman de toutes les tendances »

Parole aux lecteurs / Césaire Houindo : : « Oraisons pour un vivant ou le roman de toutes les tendances »

Césaire Houindo est  étudiant en année de Master au Département des Lettres Modernes à l’Université d’Abomey – Calavi (UAC).  Il est  l’invité de notre rubrique  « Parole aux lecteurs »  de cette semaine.  L’ouvrage choisi est Oraisons pour un vivant de Jérôme Tossavi.  Découvrons ce qu’il pense de ce livre qui sera lancé le 23 février à Cotonou.


Je suis vraiment admiratif de la plume qui a tenu en haleine l’écriture du roman Oraisons pour un vivant. Impatiemment, j’attends son lancement officiel, pour me l’approprier comme il se doit, et aussi en faire la publicité ; celle d’une plume dotée d’une finesse littéraire originale et d’un charme qui surgit et rugit comme un volcan en ébullition. Je sors de la lecture de ce récit qui a l’air d’une si longue nouvelle avec trois arguments littéraires. Trois arguments qui éclaireront, à coup sûr, les sentiers du lectorat qui aura le bonheur de feuilleter ce roman de toutes les tendances. Il s’agit de :

 1- l’actualité des thèmes abordés (les étudiants, la galère, le chômage, les faits de société qui débouchent sur la vie et sur la mort.)

 2- le rythme posé de la narration (l’auteur n’est pas pressé de trop vite parler, et d’en finir avec son lecteur). Il semble même observer des pauses distractives, comme pour attendre que le lecteur avale un gros morceau qu’il vient de lui balancer. J’en ris même encore, quand je pense à cette dame qui s’est fait engrosser par un agent de la loterie nationale, lequel agent lui avait promis le gros lot, ou encore à ce diplômé miséreux, qui rôde toujours dans les parades d’une boutique, attendant l’heure propice pour déjeuner. Ouf !  Ces moments d’humour sont bien légions dans le texte ; et ils suscitent aussi beaucoup de pitié et de compassion. On se sent concerné par moment. Bref !)

 3- la catégorie littéraire que défonce le texte: le fantastique. (Avec cette peinture de la magie noire qui opère sans barrière, versant le sang humain, chosifiant l’homme, mais qui finira par rencontrer une autre puissance, plus forte qu’elle. Là, je l’avoue, mes peurs, au cours de la lecture, s’effondrent dans la paix du Seigneur, le Très Saint Éternel qui élève encore son fidèle serviteur.

C’est un ouvrage, que la jeunesse doit découvrir, afin d’ouvrir son intelligence à un avenir d’amour et de justice.

Merci, M. Tossavi.

Et Merci aussi à M. Rodrigue  Atchaoué  pour l’édition.

Césaire Houindo, étudiant en année de Master au Département des Lettres Modernes à l’UAC