Le terme est biblique (cf. évangile selon Saint Jean) ; J S Back en a fait un oratorio magnifique que j’écoute à certains moments de ma vie ; il y a plus de cinquante ans, j’ai lu le roman de Jean Giono intitulé « Que ma joie demeure. »
Mes joies, j’aime à les partager ; quant à mes chagrins et à mes tristesses, j’évite soigneusement d’en faire état.
Deux Béninois et davantage d’internautes m’ont demandé : «… quoi après l’ébruitement? » « Votre invitation à la rue d’Ulm, ça a été quo ? », « Est-ce qu’il vous arrive de vous sentir vieux et de vous reposer ? » etc.
C’est aussi réjouissant que sympathique ; hôte de l’Ecole normale supérieure où deux pages de Un piège sans fin ont été choisies pour le « Lancement du premier FLOT/MOOC dédié à la grammaire française », il me semble préférable qu’on lise ou relise « SCOOP ? » diffusé par Martial Mehou Loko ; la séance à l’ENS a été très bonne, vivante, cordiale ; il y avait des écrivains francophones d’un peu partout du vaste monde mais j’étais le seul Africain ; on n’a pas omis de préciser que je suis Béninois, franco-béninois, ancien professeur de lettres classiques.
Un piège sans fin avait été salué comme « Tragédie grecque en Afrique » par feu Wilfried Feuser, (Allemand, prof. à Ibadan et à Port Harcourt) ; en France, Jacques Chevrier écrivit dans Le Monde : « Ce roman de l’angoisse, qui propose une vision pathétique de la condition humaine, s’ouvre à la manière d’une églogue virgiliènne et s’achève comme une tragédie d’Eschyle, sur la lamentation du chœur pleurant la dépouille calcinée d’Ahouna »
Eh bien, ce roman publié en avril 1960 est traduit en anglais, en slovène,en grec, à Athènes ! Le Chant du Lac aussi (cf. rubrique Livres de mon site www.obhelyquenum.com)
Par Olympe BHÊLY-QUENUM