Vodou, la forteresse d’espérance ou l’audace d’écrire

Vodou, la forteresse d’espérance ou l’audace d’écrire

Radio Beninlivres poursuit ses entrevues avec les lecteurs de Micheline Adjovi. Dans ce nouveau numéro de votre rubrique «Parole aux lecteurs», nous recevons,   M.Omer Marie-Francis. SASSE. Voici ce qu’il pense de Vodou, la Forteresse d’espérance, le dernier roman de l’écrivaine, paru cette année aux éditions DAGAN.  Le livre sera lancé ce samedi 13 juillet, sur l’esplanade du Temple des pythons à Ouidah.


« « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux ».Cette inscription au seuil du Temple de Delphe dont le message fut approfondi par Socrate a certainement servi de boussole à notre compatriote Micheline Adjovi dans sa quête de la sagesse, socle de notre culture.

« Vodou, la forteresse d’espérance » est le titre du roman qui vient de paraître sous sa plume. Ne s’embarrassant d’aucune polémique l’auteure a, dans un langage digeste puisé de riches enseignements dans l’anthropologie culturelle du terroir, les vestiges d’un passé plus que jamais présent. Ce roman porte l’empreinte de l’intelligence d’une observatrice attentive profondément engagée sur une voie quoique semée d’embûches mène à une lueur d’espérance.

C’est à se demander comment l’imaginaire de Micheline, a pu s’incruster dans ce monde autant  passionnant que  mystérieux. Dans cette aventure, elle a tissé sa corde au bout de celle d’un patriarche de Glexwe : Olympe Bhêly Quenum qui déjà en 1994   avait publié  dans le même sillage aux Editions l’harmattan en France le Roman instructif    Les appels du vodou.  Il fallait croire avec force à la  témérité de l’auteure ; son courage effleurant même l’audace pour en arriver à affirmer que le vodou est une « forteresse d’espérance ».

Et pour paraphraser Blaise Capo-chichi dans « les montagnes grises… » Je dirai que Micheline donne ce roman qui fera penser aux ombres et lumières de notre culture. Maintenant disséminés dans les tourbillons de la mondialisation, ce roman pourra éveiller les Africains sur le boulevard de la quête d’une authentique identité ! ».

Propos recueillis par Esckil AGBO / ©Beninlivres, juillet 2019