Intervenant dans le journal Afrique de la télévision TV5, il y a quelques jours, la Présidente de l’Association « Cercle des amis des écrivains Noirs Engagés – Cene Littéraire », Me Flore-Agnès Nda Zoa a relevé, toute analyse faite, deux problèmes majeurs des littératures africaine et afro- descendante. A l’en croire, elles sont confrontées, aux difficultés d’édition en Afrique et de promotion en Europe.
Avocate au barreau de Genève, Flore-Agnès Nda Zoa – Camerounaise d’origine, dirige depuis 2015 le Cercle des Amis des Ecrivains Noirs Engagés- Cene le Littéraire, une association qui décerne depuis 2016, et ce, annuellement, le Prix Les Afriques. La distinction, souligne – t – on s’intéresse aux écrivains africains et afro – descendants, « auteurs de fictions en lien avec l’Afrique ». Sur la le plateau du journal Afrique de TV5 – Monde, Me Nda Zoa a identifié les deux difficultés majeures du livre noir, lesquelles l’ont, d’ailleurs, poussée à créer son association.
« Un problème sur le continent africain, au niveau de la production. Le problème de l’édition en Afrique, tout le monde connait. Au niveau de la diaspora, en Europe où le livre est produit, il y a un problème de mise en exergue. Si vous allez à Paris, à Genève, vous avez très peu de livres africains qui sont mis en exergue, qui sont proposés. La médiatisation, la promotion des auteurs africains reste un peu faible… Quand on va dans les librairies, on nous propose spontanément très rarement des livres des Africains et des Afro- descendants. On s’est dit qu’on va faire un peu de promotion pour qu’on voit un peu plus nos auteurs », fait – elle savoir, affichant tout son engagement pour un livre africain beau et grand.
Esckil AGBO